Curse of the Damned
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 Gabriel, Saint démon

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AuteurMessage
Gabriel


Gabriel


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5

Date d'inscription :
25/08/2012


Gabriel, Saint démon Empty
MessageSujet: Gabriel, Saint démon   Gabriel, Saint démon EmptySam 25 Aoû - 14:48




Nom & Prénom





(c) Sevy

• Carte d'identité •

ft. Célébrité

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Prénom(s):
Surnom(s):
Date et lieu de naissance :
Âge:
Nationalité:
Espèce :




•Votre histoire •

Les vêpres viennent tout juste de sonner. Je suis arrivé au couvent en début d’après-midi et j’avoue que l’atmosphère pieuse des lieux commence à me peser. Je pense d’ailleurs que je bats tous les records de ma race. Pour un incube, rester toute une demi-journée dans un endroit comme celui-ci, c’est un exploit. Mais il me fallait au moins ça pour pouvoir observer chacune des religieuses qui vivent ici avant de m’entretenir plus sérieusement avec la mère supérieure.

J’utilise toujours la même méthode lorsque vient pour moi le moment de trouver une nouvelle esclave. Je me rends dans un couvent en me faisant passer pour un prêtre en pèlerinage. Je prends le temps d’observer les jeunes novices ou les sœurs qui viennent tout juste de prononcer leurs vœux. Et si l’une d’elle est à mon goût, je déballe mon baratin à la mère supérieure pour emmener sa protégée avec moi. Dans le cas contraire, je m’en vais répéter l’opération dans un autre couvent.

N’importe quelle jolie fille ferait sans doute une esclave convenable et m’épargnerait toute cette mascarade un peu désagréable, mais j’ai toujours eu un faible pour les nonnes. J’aime leur innocence de vierges effarouchées et la pureté de leur âme. Et puis j’aime jouer avec leurs croyances et leur moralité. Elles sont si délicieuses quand elles se battent avec leur culpabilité et la jouissance que je leur procure.

Cette faiblesse remonte sans doute à ma courte vie humaine. J’ai grandi dans un orphelinat tenu par des nonnes et elles ont toujours été les seules à porter de l’amour à l’enfant turbulent que j’étais. Lorsque ma vraie nature m’a été révélée, j’étais à la veille d’être ordonné prêtre. Finalement, même en temps que fils de Satan, je n’ai jamais tout à fait quitté l’église. J’ai simplement adapté un peu ma religion en vénérant le corps de la femme à la place de Dieu. Et quel corps pourrait inspirer plus de dévotion que celui d’une femme qui s’est donnée à Lui ?

J’en ai justement trouvé une plus qu’adorable si j’en juge par ce que son voile me laisse apercevoir. Sœur Ludivine, un ange parmi ces saintes femmes. Mes doigts me brûlent déjà de caresser sa peau laiteuse. Aussi, sitôt le dîner achevé, je ne traine pas plus longtemps pour demander une entrevue à la mère supérieure. Avec notre avènement à nous autres créatures démoniaques, je n’ai jamais eu autant de facilité à vendre mon boniment.

Mon histoire est simple : j’explique que je fais partie d’un ordre combattant activement les suppôts de Satan qui envahissent le monde et que notre Seigneur m’a envoyé un ange en rêve pour me désigner celle qui nous mènera à la victoire. Lorsque la mère est suffisamment convaincue par mes histoires, j’annonce alors que j’ai découvert la fameuse élue parmi ses protégées et il n’en faut en général pas beaucoup plus pour que la jeune innocente me suive de son plein gré jusque dans mon château en écosse.

Et cette fois-ci, c’est encore plus facile. À présent que nous sévissons au grand jour, je n’ai même plus besoin de révéler notre existence avant d’entamer la suite de mon argumentation. Je n’ai donc pas longtemps à attendre avant que la mère supérieure n’envoie chercher la si douce Sœur Ludivine. Lorsque la jeune femme répond à la convocation, je laisse son aînée s’adresser à elle la première, restant volontairement en retrait pour ne pas l’effrayer ou éveiller quelques soupçons.

- Approchez mon enfant. Nous avons peu de temps et beaucoup de choses à vous expliquer.
- Oui, ma mère. Je vous écoute.


Sœur Ludivine s’approche timidement de celle qui doit la guider et dans un geste maternel qui sied parfaitement à son titre, la mère supérieure lui prend doucement les mains.

- Notre Seigneur a prévu de grandes choses pour vous mon enfant. Dès ce soir vous partirez avec le père Gabriel pour accomplir votre destin et nous sauver tous.

J’avoue qu’à cet instant, j’ai un mal fou à empêcher mes lèvres d’esquisser un sourire victorieux. Après tout, la jeune femme peut encore prendre peur et refuser de m’accompagner. D’ailleurs, la surprise arrondit déjà son regard avant qu’elle ne le tourne finalement vers moi. C’est maintenant que tout va se jouer.

- Je ne comprends pas, que se passe-t-il ? Je viens de finir mon noviciat et d'être nommée sœur. Je dois partir ? Mère supérieure, dites moi tout. Et pourquoi devrais-je suivre Père Gabriel ? Les hommes et les femmes ne peuvent se mélanger, vous le savez, la Bible elle-même le dit.

C’est à mon tour d’intervenir pour la convaincre. Je fais donc un pas en avant et expose mes arguments d’un ton presque solennel.

- Pardonnez-moi de vous prendre ainsi au dépourvu ma Sœur. Comme je l’expliquais à votre mère supérieure, je fais partie d’un ordre secret qui lutte activement contre les démons qui ont envahi notre monde il y a maintenant plus de deux ans. Il y a quelques semaines, notre bien aimé Seigneur a envoyé l’un de ses anges me visiter en rêve pour me montrer celle qui nous mènerait à la victoire et permettrait au bien de triompher. Depuis, je vais de couvent en couvent pour trouver notre sauveuse. Aujourd’hui ça ne fait aucun doute, c’est de vous qu’il s’agit. Vous devez m’accompagner.

Elle me regarde dubitative. C’est l’instant le plus délicat. Je dois choisir mes mots avec soin si je ne veux pas tout faire rater.

- Êtes-vous sûr Père Gabriel ?

Elle secoue la tête, agitant les quelques boucles brunes un peu rebelles qui dépassent de sa coiffe. Elle semble un peu perdue, mais il me semble que son désarroi la rend plus attirante encore.

- Je ne voudrais pas remettre votre parole en doute, mais de quel ange s'agissait-il ? Et quel était ce message ? Éclairez moi, j'ai bien peur d'avoir du mal à tout comprendre, après tout je ne suis Sœur Ludivine que depuis quelques temps.

J’affiche une mine désolée pour lui répondre.

- Hélas, vous savez comme moi que les voies du Seigneur sont impénétrables ma Sœur et Lui seul sait quel sera votre rôle précis. Ma seule certitude est que vous devez nous rejoindre car c’est ce qu’Il m’a montré.

Elle croise les bras tout en continuant de me dévisager.

- Certes, mais vous ne m'avez pas dit quel ange était venu vous voir ?

C’est bien ma veine. Serait-elle comme Saint Thomas, de celles qui ne croient que ce qu’elles voient ? Étonnant comme attitude pour une religieuse. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot.

- Mais l’Ange Gabriel, celui qui m’a donné mon nom… Je vous en conjure ma Sœur. J’ai foi en Notre Seigneur et dans les messages qu’Il nous transmet. Vous êtes la seule qui puissiez nous sauver de l’emprise de ces créatures de Satan. Ne nous abandonnez pas.

Mes mots ont fait mouche. Sœur Ludivine semble de plus en plus perdue et cherche dans le regard de la Mère supérieure les réponses à ses questions. Finalement c’est vers le seul susceptible de lui répondre qu’elle se tourne en tombant à genoux pour prier. Lorsqu’elle rouvre les yeux, une détermination nouvelle brille dans son regard et en même temps qu’ils signent sa perte, ses mots entérinent ma victoire.

- Dites-moi ce que je dois faire, je vous suis mon Père. Je serai dévouée corps et âme à ma mission.
Je me garde bien de le montrer, mais intérieurement, je jubile.
- Préparez vos bagages sans tarder. Nous devons profiter au maximum de la nuit pour voyager sans nous faire remarquer.


Sans se faire prier, la jeune nonne se remet debout pour s’incliner devant nous avant de se retirer prestement.

- J'y vais de ce pas.

Et voilà, le tour est joué. Il ne me reste plus qu’à écouter les louanges et les inquiétudes de la mère supérieure, si fière d’avoir abrité dans son couvent une enfant prodigue. Dans quelques instants maintenant, ma nouvelle esclave me suivra dans ma demeure de son plein gré.

Et je n’ai pas longtemps à attendre en effet car moins d’une demi-heure plus tard, elle me rejoint à la porte du couvent, sa petite valise à la main. Je lui offrirais bien de la lui porter, mais je ne voudrais pas que mon côté galant puisse paraitre suspect. Je me contente donc de l’inviter à me suivre en précisant que nous devrons marcher vite et aussi silencieusement que possible.

Plusieurs dizaines de kilomètres séparent le couvent du château que j’occupe depuis déjà deux siècles. D’autant que je fais des détours, feignant d’éviter les routes pour limiter les mauvaises rencontres. Nous marchons des heures durant et pas une seule fois je ne l’entends se plaindre. Les premières lueurs de l’aube éclaircissent déjà l’horizon lorsqu’enfin je m’arrête devant une lourde grille à moitié dissimulée par des broussailles. Je sors une vieille clé de ma soutane et la fais tourner dans la serrure avant de laisser Sœur Ludivine passer devant.

- Nous sommes presque arrivés.

Je la guide alors dans le dédale de souterrains qui forment un gruyère sous le château dans lequel je vis. Notre périple s’achève par l’ascension d’un escalier aux pierres humides et c’est finalement dans ma chambre que nous débarquons directement. Je repousse la bibliothèque qui dissimule le passage secret et affiche un large sourire. Ma proie est prise au piège. Sans me préoccuper de son air étonné, je me débarrasse de ma soutane qui commence à me peser pour ne garder que le pull en cachemire et le pantalon de lin que je porte en dessous.

- Pour être honnête, je ne suis pas prêtre, et aucun ange ne m’a jamais visité en rêve. Je m’appelle bien Gabriel en revanche. Je suis un incube et ton nouveau maitre.

Je m’approche pour caresser la courbe de son visage et demander.

- Dis-moi, quel prénom portais-tu avant de prendre le voile ?



• L'entretien •


Voici quelques questions, auxquelles vous devez bien évidemment répondre ! Merci de développer, 5/10 lignes suffisent
• Croyez-vous en l'humanité ? L'humain a-t-il sa place dans ce monde ?
• Comment vivez vous cette tragédie ?
• Si vous pouviez choisir votre camp, changez d'identité, le ferez vous ? Si oui, qui seriez vous alors ?
• Que représente pour vous la violence ? Le sexe ?
• Si je vous dis immortalité, vous me répondez ?



• Toi et uniquement toi ! •

Prénom/Pseudo:
Age:
Comment avez vous découvert Curse of the Damned ?
Que pensez-vous du forum (design, contexte) ?
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Gabriel, Saint démon

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